samedi 14 novembre 2015

Hier, Gestern

J'ai passé, hier, une étrange journée.
 Après m'être longuement entretenue avec Alexander Zlamal, musicien et sound designer de mon film "Between Bar", je me suis rendue dans le restaurant où mon copain travaille. Il y avait une fête d'anniversaire, avec un groupe très sympa (Chará), une super ambiance et je ne pouvais mempêcher de penser à mon film et à la discussion que j'avais eu avec Alexander. Pour "Between Bar", je voudrais qu'il y ait deux ambiances sonores différentes, une pour la "réalité", une pour le "monde intérieur" du personnage principal. Au bout de quelque temps je suis allée chercher des boissons qui manquaient au "kiosk", au coin de la rue. Là, changement radical d'ambiance, les clients et le "kioskier", choqués, avaient les yeux rivés sur la télévision, qui diffusait les informations en temps réel. C'est comme cela que j'ai appris ce qui se passait à Paris (même si, à ce moment là, on en savait peu). Je suis retournée au restau, les bouteilles de soda sous le bras. Personne ne savait, la fête battait son plein. Alors j'ai eu l'impression de vivre dans un monde parallèle et je me suis réveillée avec une gueule de bois, qui n'était pas due à l'alcool...

Gestern war ein seltsamer Tag.
Gestern habe ich eine sehr nette Unterhalung mit Alexander Zlamal gehabt, der Komponist und Souddesigner von Between Bar. Danach bin ich zu dem Restaurant gefahren, wo mein Freund arbeitet. Es gab eine Geburtstagparty mit einer schönen Band (Chará) und sehr gute Stimmung. Ich musste an meinem Film denken. Für Between Bar wünsche ich mir, dass der Sound zwei unterschiedliche Welten oder Stimmungen unterstreicht: die Realität und die innere Welt der Hauptfigur. Nach einiger Zeit bin ich zum Kiosk nebenan gelaufen, um fehlende Getränke zu holen. Dort herrschte eine sehr andere Stimmung: der Kioskbesitzer und die Kunden, schockiert, starren an den Fernseher. So habe ich erfahren, was in Paris gerade geschehen war (obwohl man zu dieser Uhrzeit noch wenig wusste). Dann kehrte ich zu Restaurant zurück mit Colaflaschen unter den Arm. Dort wusste niemand darüber, die Party war noch in vollem Gange. So bekam ich das Gefühl in einer parallelen Welt zu sein und heute bin ich mit einer Katter aufgewahrt. Es lag aber nicht an dem Alkoholkonsum...

Et maintenant un peu de douceur, pour toutes les personnes qui subissent ou ont subi la violence, qui la fuient ou la combattent:
Und jetzt, etwas Zärtlichkeit, für alle, die in Gewalt leben oder gelebt haben, davon geflüchtet sind oder sie bekämpfen:


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